QUI SOMMES NOUS ?
Nous sommes un groupe d'Hommes libres qui se réuni à Marseille (13). Nos métiers et nos origines sont très diverses, ceci ne peut qu'accroître notre ouverture d'esprit. De formations, de philosophies différentes, nous pratiquons d'abord la tolérance mutuelle, le respect de l'autre et de soi-même.
Si vous souhaitez plus d'information sur la Franc-Maçonnerie et sur le Grand Orient De France en particulier, vous trouverez en librairies de nombreux ouvrages. Nous vous encourageons à vous renseigner également sur le site du Grand orient de France (http://www.godf.org).
Votre démarche de recherche d'information objective est louable et nous vous encourageons à poursuivre votre travail sur vous-même.
Pour toute question particulière vous pouvez nous écrire ou nous contacter, nous essayerons dans la mesure de nos connaissances de vous répondre individuellement ou de vous réorienter si besoin.
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QUESTIONS FREQUENTES
Vous vous posez surement de nombreuses questions au sujet de la Franc-Maçonnerie. Nous avons essayé de répondre aux questions souvent posées
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1 - Comment çà marche ?
Loges, rites, pouvoirs judiciaire, législatif, exécutif, travaux, filiales Le G.O.D.F. est aussi une structure démocratique bien huilée garante de la pérennité de son action. Le G.O.D.F. n'est pas une association composée d'adhérents, mais une fédération de loges. Celles-ci sont à la base du lien associatif entre les frères, qui y trouvent régularité et reconnaissance . En effet, elles seules confèrent l'initiation, collectent les capitations et servent de médiateur administratif entre la structure et l'individu. Elles constituent la cellule fondamentale du pouvoir, exercé sur la base du principe une loge, une voix . Puisqu'au G.O.D.F. la loge bleue , l'atelier , avec ses apprentis, ses compagnons et ses maîtres demeure la source, sinon le siège de la souveraineté, dans la pensée de la plupart des frères, l'obédience n'existe, au total, qu'à partir d'une délégation de pouvoir, plus ou moins importante et révocable selon les cas. Et c'est à l'intérieur de cette cellule jouissant d'une autonomie certaine que chacun exerce sa liberté et son pouvoir, sur des bases égalitaires. C'est pourquoi l'on parle quelquefois de "maçon libre dans une loge libre" . La formule est sans doute excessive : outre le prestige de ses élus, l'obédience dispose de pouvoirs administratifs notables et, plus encore, son rôle régulateur pour tout ce qui touche les domaines maçonniques création ou fermeture de loges, rituels est considérable. Il n'en reste pas moins vrai que le G.O.D.F., tout en ayant une structure unitaire et centralisée, n'existe que par ses loges et qu'au-delà des formules pompeuses et de l'apparat, que d'aucuns prennent pour les signes d'un système hiérarchisé et rigide, il fonctionne plutôt comme une démocratie directe.
Les loges du G.O.D.F., travaillent à différents rites, aujourd'hui bien authentifiés par l'histoire et normalisés par la volonté normative des obédiences. Le rite français, tout d'abord, est utilisé dans plus de 80% des cas. Rite historique de l'obédience, participant en cela de son ancienneté et de sa spécificité, il est logiquement en usage lors des cérémonies et dans le fonctionnement des instances régionales ou nationales. Près de 10% des ateliers travaillent également au Rite écossais ancien et accepté (REAA), et le Rite écossais rectifié (RER), ainsi que les autres rites français sont également présents, à chaque fois utilisés par quelques dizaines de loges. Signalons que le G.O.D.F. est aussi détenteur et gardien du Rite égyptien Memphis et Misraïm. Contrairement à une idée répandue, les loges ont toujours la possibilité d'invoquer le grand architecte de l'univers, qui, au demeurant, n'a jamais figuré dans les textes constitutionnels de l'Ordre, mais cet usage est très minoritaire. Enfin, les loges ont depuis quelques années la possibilité d'accueillir les soeurs en visiteuses, ce qu'elles font à présent dans la majorité des cas.
Les 47000 Francs-Maçons du Grand Orient de France organisent, depuis longtemps, la séparation des pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif selon un système d'élection, de contrôle et de renouvellement rigoureux et exigeant. Il n'est pas exagéré de dire que ce système a servi de modèle et a influencé le fonctionnement de bien des structures, politiques ou associatives. Cette séparation des pouvoirs apparaît dans les trois étages de l'obédience, qui sont celui de la loge, le régional et le national. A la base du pouvoir judiciaire, les Conseils de famille des loges ont à connaître de la totalité des affaires, qu'ils cherchent à régler, selon les cas, par la conciliation, ou qu'ils jugent finalement selon une échelle de peine qui peut aller jusqu'à l'exclusion. Au niveau suivant, le Jury fraternel régional est la juridiction d'appel élue par les Régions, et pour finir, la Chambre suprême de justice maçonnique (CSJM), dont les membres sont également élus par les Congrès Régionaux pour trois ans, est l'instance supérieure d'appel et de décision. En fonction des principes exposés, la proposition, le débat, la décision et les votes partent toujours de la loge, dans un premier temps, ou y reviennent. Le processus législatif connaît ensuite, dans les Congrès régionaux, une phase délibérative et indicative, utile aux frères pour se faire une opinion. Le pouvoir de ces structures intermédiaires que sont les Régions a d'ailleurs aujourd'hui tendance à augmenter. Pour l'heure, cependant, le G.O.D.F., institution une et indivisible , exerce l'essentiel de ses pouvoirs législatifs contrôles, et décisions budgétaires à travers les votes des délégués des loges réunis dans l'assemblée plénière, annuelle, appelée Convent. Les Congrès Régionaux élisent pour trois ans, en les renouvelant par tiers, les membres du Conseil de l'Ordre, lesquels élisent ensuite le Grand Maître et les Grands Officiers. Ces derniers ont des responsabilités délimitées, établies empiriquement par la nécessité et l'évidence : trésorerie, affaires extérieures, etc. Le Grand Maître, épaulé par trois Grands Maîtres adjoints, tout en incarnant un double principe d'autorité (il est garant de l'institution) et d'unité (dans sa fonction de représentation), reste un primus inter pares. Le Conseil de l'Ordre gère les intérêts matériels
et moraux de l'obédience et applique les mandats que lui donne le Convent.
Il exerce sa mission et engage sa responsabilité sur la base du principe de
collégialité. Bien qu'il existe en franc-maçonnerie et au G.O.D.F. des codes de comportement et des méthodes de travail établis par l'usage et transmis oralement, que certains appellent Tradition , qui connaissent aussi de lentes évolutions, les procédures sont inscrites dans un Règlement général, véritable livre de la loi. Imprégné de culture orale, le G.O.D.F. n'en est pas moins aussi une institution de droit, régie par une règle écrite.
Les loges organisent leurs travaux en toute liberté, avec des formules et des thèmes souvent originaux. En outre, selon un cheminement déjà décrit, le G.O.D.F. choisit annuellement des questions à l'étude des loges parmi celles que proposent les loges et que sélectionnent les régions. Ces questions sont ensuite traitées par toutes les loges qui font parvenir leur rapport à la région. A ce stade, il est établi une synthèse dans chaque région. Actuellement, ces rapports sont regroupés, conservés, et diffusés à toutes les Loges de l'Obédience : ils dévoilent ainsi les convergences et les diversités qui s'expriment au sein du G.O.D.F. Présent ailleurs Le fonctionnement du Grand Orient de France tel qu'il a été décrit, avec ses administrations, satisfait aux besoins administratifs et maçonniques, de gestion et d'application d'une politique générale. La bibliothèque et le musée relèvent aussi de cet ensemble de fonctions et de services. Pour pouvoir répondre à tous les besoins et rayonner de façon satisfaisante, le G.O.D.F. bénéficie aussi de l'activité de filiales, lesquelles lui permettent de gérer son patrimoine immobilier (Sogofim), d'avoir une maison d'édition (Édimaf) assurant la publication de ses revues (outre Humanisme, la revue Chaîne d'Union ), la vente par correspondance et une librairie, de recevoir des legs et de soutenir un certain nombre de projets (Fondation du G.O.D.F.) et de bénéficier de l'activité d'un bar et d'un restaurant (Club philosophique). 2 - Comment devient-on franc-maçon ? Comment devient-on franc-maçon? La première réponse à donner à un curieux semble être une plaisanterie : pour devenir franc-maçon, il faut le vouloir. Après avoir entendu une émission (le Grand Orient de France dispose de quinze minutes, sur les antennes de France Culture, dix fois par an, le dimanche matin), il arrive qu'un auditeur écrive rue Cadet pour demander à adhérer au Grand Orient dont le secrétariat répercutera la candidature sur un atelier. La plupart du temps, un franc-maçon sert d'intermédiaire. Ou bien il s'est dévoilé auprès d'un éventuel candidat (un franc-maçon a toujours la possibilité de se dévoiler, mais il s'interdit de dévoiler un frère) et, lorsqu'il le juge prêt, le présente devant sa loge, ou devant une autre loge (dans ce cas, la plupart du temps c'est le ressort géographique qui joue, mais il peut y avoir des raisons de sensibilité, disons d'idiosyncrasie de la loge). La plupart du temps, un franc-maçon sert d'intermédiaire. Mais c'est le frère qui peut être sollicité par le candidat, décidé à lui demander son parrainage. Dans ce deuxième cas, la présentation s'opère de la même façon.
L'entrevue que le Président de la Loge, appelé Vénérable, aura avec le candidat permettra d'évaluer la solidité de ses motivations : il faudra éventuellement lui dessiller les yeux s'il s'est manifestement trompé. Imaginons que ses motivations soient profondes et qu'il semble être un candidat acceptable, le Vénérable va lui faire remplir une notice autobiographique, l'inviter à se procurer un extrait de casier judiciaire (en le demandant à Nantes et toujours long à obtenir, mais ce n'est pas la pièce la plus urgente) et lui demander deux photos d'identité. La notification faite au Grand Orient de France, permettront d'avoir l'assurance que le candidat ne figure pas au fichier des refusés et marque le début d'une période de deux mois, minimum exigé pour la procédure d'enquête. Il faut bien insister : ces deux mois sont un minimum, certaines candidatures peuvent mettre un an ou plus à aboutir. La durée dépend de la disponibilité des différents acteurs, mais elle constitue également un test sur la patience et la détermination du candidat.
Quels sont ces acteurs? Le Vénérable confie a trois frères, qui ne se connaissent pas entre eux, le soin de rencontrer le candidat et de rédiger un rapport, afin de cerner la personnalité du candidat sur des points de vue différents : c'est l'individu en soi, l'homme moral, l'homme social que l'on va ainsi chercher a dessiner. Certains enquêteurs travaillent rapidement, d'autres ont besoin de rencontrer plusieurs fois le sujet à étudier... Les rapports seront lus devant l'assemblée des francs-maçons de l'atelier, avant la comparution du candidat qui, ayant les yeux bandés, sera interrogé. Le port du bandeau est une tradition en appelant aux époques, et aux pays où la franc-maçonnerie était persécutée, ou à tout le moins soulevait la méfiance des autorités, il importait que le candidat ne puisse savoir quels étaient les membres de la loge. On peut considérer que l'interrogatoire sous le bandeau est une des épreuves préliminaires de l'initiation, le candidat se trouvant alors dans une position d'infériorité. Qu'on ajoute à cela le jeu des questions qui vont être posées, questions que les amateurs d'à peu près (ou d'à peu loin...) disent être aussi sottes que grenues ! Il convient de reconnaître que certains interrogateurs exigent qu'en quelques phrases il soit donné une solution au problème de l'emploi ou que le candidat fournisse une recette pour la reprise du processus de paix au Proche-Orient... L'interrogé étant reconduit hors du temple, un débat peut s'engager, puis a lieu le vote sur l'admission aux épreuves, qui s'opère par boules noires et blanches : pour être favorable, le vote doit recueillir moins du quart de boules noires. Prenons un exemple chiffré : trente votants comptent pour le multiple de quatre supérieur, soit trente-deux; avec sept boules noires, le candidat est admis, à huit il est ajourné.
Pendant la durée du processus (minimum de deux mois) la candidature est notifiée aux autres loges de l'orient. L'entrevue permettra d'évaluer la solidité des motivations. Si l'on parle d'admission aux épreuves, c'est
qu'il ne s'agit pas d'une cooptation ayant un effet direct : le candidat
devra, conformément à une tradition (composée d'ailleurs de plusieurs
éléments) subir des épreuves évoquant celles qui, dans les sociétés
initiatiques, précèdent l'entrée d'un nouveau membre. Les épreuves ont lieu suivant un rite dont les
éléments changent considérablement d'une loge à l'autre mais qui ont pour
dénominateur commun, après un stage dans le cabinet de réflexion (où
l'impétrant rédige son testament philosophique) une déambulation au cours de
trois voyages représentant trois âges de la vie, enfance, adolescence,
maturité et ponctués par des épreuves qui sont la rencontre avec l'eau,
l'air et le feu : le premier élément, la terre, ayant été symbolisé par le
séjour dans le cabinet de réflexion.
C'est toujours les yeux bandés que le candidat va prêter son obligation dont les deux points forts concernent, l'un le secret, l'autre la défense de la laïcité. Le serment est prononcé, alors que la main droite du candidat est posée sur les outils et sur le livre de la loi. Alors, la lumière est donnée au néophyte, généralement par le parrain qui procède à l'enlèvement du bandeau. Conduit devant le Vénérable, le nouveau frère va être adoubé, souvenir des origines légendairement templières de la maçonnerie. Le Vénérable fait alors "reconnaître" le nouveau
frère par l'ensemble de la loge. Mais la véritable réponse à la question
Comment devient-on franc-maçon? ne peut être donnée : c'est dans le vécu de
la loge que le nouveau franc-maçon va observer en lui, dans son
comportement, ses mécanismes mentaux, tels changements qui lui feront
comprendre qu'il est devenu franc-maçon. 3 - La Franc-Maçonnerie est-elle une secte ? La Franc-Maçonnerie du Grand Orient de France est le contraire d'une secte: Notre obédience est régulée par une constitution et un règlement général qui ont pour objet d'assurer à ses membres la liberté absolue de conscience, le respect total de l'autre et le fonctionnement le plus démocratique de nos structures qui va jusqu'à ne pas autoriser l'exercice d'un pouvoir au delà de trois années consécutives. Chez nous point de "gourou" ou de parole révélée. N'entre certes pas qui veut, mais tous ceux
qui veulent partir le font sans contrainte. 4 - Qu'est-ce qu'une obédience maçonnique ? Une obédience maçonnique regroupe des
francs-maçons autour d'une charte spécifique qui les singularise des autres
maçons sur des points tels que la masculinité exclusive de ses membres ou la
féminité voir la mixité. D'autres critères peuvent être énoncés tels
l'obligation de croire en un Dieu. 5 - Faut-il croire en Dieu pour être Franc-Maçon ? Pour le Grand Orient de France il ne saurait être question pour être membre de croire ou de ne pas croire. Notre obédience a pour devise celle de la République (Liberté-Egalité-Fraternité) et comme elle, elle est laïque et garantit à tous ses membres la liberté absolue de conscience.
6 - Quelle est la différence entre le GODF et les autres obédiences ? Le Grand Orient de France est la plus
ancienne et la plus importante obédience d'Europe continentale. Tirant
toutes les conséquences du principe de la liberté absolue de conscience et
de l'universalisme, il laisse libre, d'une part, ses loges d'invoquer ou non
le Grand Architecte de l'Univers (comme principe non dogmatique) et, d'autre
part, il accepte les Soeurs en visiteuses. 7 - Pourquoi la franc-maçonnerie est-elle secrète ? Le GODF n'est pas une société secrète mais
une institution discrète. En effet tout au long de notre histoire les
détracteurs n'ont pas manqué, les persécutions dont nous fûmes l'objet
durant la deuxième guerre mondiale en sont une preuve indiscutable. 8 - Pourquoi pas la mixité ? "Effectivement, le Grand Orient de France est une
obédience maçonnique masculine. Ceci signifie que seuls des hommes peuvent
être membres de notre obédience. Toutefois, les Loges du Grand Orient de
France ont le droit de recevoir librement des femmes, membres d'obédiences
maçonniques féminines (comme la Grande Loge Féminine de France par exemple)
ou mixtes (comme le Droit Humain, la Grande Loge Mixte Universelle ou la
Grande Loge Mixte de France) pour participer à leurs travaux. |